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Moins de deux ans après avoir été promue à une économie développée, la Pologne a de nouveau réussi de façon spectaculaire au cours d’une année très difficile. La force et la résilience de l’économie polonaise peuvent être attribuées à son grand marché intérieur, à ses réformes économiques rapides et profondes et à ses politiques prudentes, avec une stratégie européenne cohérente comme priorité absolue, servant de discipline importante pour l’intégration politique et économique. Un paysage entrepreneurial dynamique de petites et moyennes entreprises (PME) bénéficiant d’un grand marché intérieur et de forts avantages concurrentiels dans les pays européens voisins est également une source importante de croissance.

Toutefois, la clé du succès de cette année a été la réponse très mesurée de la Pologne au Covid-19. Contrairement aux réactions excessives que nous avons pu observer dans certains pays d’Europe occidentale, le gouvernement polonais s’est montré très prudent, imitant ses collègues allemands, dans une mesure encore plus légère, sans verrouillage ni fermeture des installations de la vie quotidienne.

 Et s’il est certain que l’économie connaîtra un ralentissement, celui-ci est minime. Selon Standard&Poors , la pandémie COVID-19 ne fera reculer l’économie polonaise que de 3,4 % en 2020.  L’agence a affirmé que la note de crédit de la Pologne reste inchangée au niveau de A-/A-2 pour les dettes à long et court terme, respectivement, en devises étrangères, et A/A-1 pour les dettes à long et court terme, respectivement, en monnaie locale, avec une perspective stable.

Blue Europe fait officiellement l’éloge de cette politique modérée, qu’elle juge très efficace et respectueuse des libertés individuelles et économiques.

B.F.G. Fabrègue

Brian F. G. Fabrègue est doctorant en droit financier à l'Université de Zurich et travaille actuellement en tant que directeur juridique pour une société fintech suisse. Ses principaux domaines d'expertise juridique sont la fiscalité internationale, la réglementation financière et le droit des sociétés. Il est également titulaire d'un MBA, grâce auquel il s'est spécialisé dans les statistiques et l'économétrie. Ses recherches portent principalement sur le développement intelligent et l'ont amené à analyser l'enchevêtrement entre la technologie et le droit, en particulier du point de vue de la confidentialité des données, à comprendre les cadres juridiques et les politiques qui régissent l'utilisation de la technologie dans la planification urbaine.

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